Atlas de la Biodiversité Communale

La création d’un Atlas de la Biodiversité Communale de Léguevin est l’un de nos engagements pour mettre l’écologie à sa juste place. Outre la création d’outils (cartographies des milieux naturels, inventaires des groupes taxonomiques) nécessaires aux recommandations et aux prises de décisions locales (PLU et PLUI), nous porterons cet ABC à la connaissance de tous et sensibiliserons les leguevinois à travers des sciences participatives.

Le fil conducteur « La biodiversité » impulsera nos événements et manifestations à travers des créations et des concours artistiques, des expositions, soirées et projections de films…

Loire Forez agglomération mène depuis plusieurs années une politique en faveur de la biodiversité et des milieux naturels. Soutenue à deux reprises par l’OFB pour la réalisation (2019-2021 et 2021-2023) d’un Atlas de la Biodiversité Communale sur 34 communes des monts du Forez en partenariat avec FNE Loire, Loire Forez souhaite étendre ce dispositif d’ABC sur 21 nouvelles communes de son territoire. Le prolongement de l’action envisagée permettra de poursuivre le projet initié en 2019 et de continuer l’amélioration des connaissances sur un secteur de l’agglomération aux forts enjeux de conservation.
Ce travail prévu sur la période 2023-2026 permettra d’avoir une connaissance fine du patrimoine naturel sur les 21 communes ciblées, de sensibiliser le grand public et les acteurs socio-économiques à la biodiversité locale ainsi qu’aux enjeux de préservation inhérents et d’élaborer un plan d’actions concerté en faveur de la biodiversité sur les communes.
Fort de son expérience acquise au cours des démarches d’ABC initiées en 2019, puis en 2021, Loire Forez agglomération s’appuiera de nouveau sur l’expertise naturaliste de France Nature Environnement Loire pour mener à bien ce nouvel ABC par le biais d’un projet multi-partenarial.

Mialet est une commune de la partie méditerranéenne du Parc national des Cévennes caractérisée par une forte diversité de milieux (4 ZNIEFF, 2 sites Natura 2000, 3 ENS).
Comme souvent en Cévennes, l'occupation du sol est dominée par des forêts, relativement anciennes à Mialet. La commune possède l'un des 7 sites en France comportant du Pin de Salzmann (dit "Pin des Cévennes"), essence forestière la plus rare en France métropolitaine et en voie de disparition.
De nombreux autres habitats d'intérêts sont présents sur la commune : le gardon des affluents, les ripisylves et prairies de fauche qui les accompagnent, les ensembles de murs en pierre sèche encore perceptibles dans le paysage. Relativement préservée sur le plan urbanistique, la commune est néanmoins très fréquentée lors de la période touristique et exposée aux aléas renforcés par le changement climatique.
La commune bénéficie également d'une dynamique de relance de l'élevage pastoral.
Au travers de son ABC, la commune souhaite préciser et partager les enjeux de biodiversité et trouver des réponses opérationnelles concertées pour préserver cette richesse.

Au regard du contexte communal et des enjeux pré identifiés, la commune poursuite les objectifs spécifiques suivants :

• mieux connaître et agir pour préserver, voire augmenter, la biodiversité des forêts 
• valoriser et renforcer les effets positifs du pastoralisme pour la biodiversité
• développer un tourisme plus respectueux des milieux naturels et en particulier du gardon et de ses rives
• mieux connaître les impacts et prolonger les efforts de réduction de la pollution lumineuse, notamment par les acteurs privés (campings, particuliers... ) 
• connaître et mesurer les enjeux du monde souterrain pour le protéger 
• valoriser la biodiversité cultivée et non cultivée au bord des cours d'eau (vergers, prairies de fauche et ripisylves ), préserver les milieux associés, et protéger les insectes pollinisateurs
• connaître la biodiversité liée au patrimoine bâti (bâtiments, murs en pierre sèche) et ses abords (arbres d'alignement ou d'ornement) pour en tenir compte dans son entretien et sa restauration.

Consciente de ses atouts écologiques, de la richesse et de la fragilité de son patrimoine naturel, Mondonville s’inscrit dans sa préservation, pour maintenir un cadre de vie privilégié, une biodiversité et des espaces naturels riches aux abords et dans la forêt de Bouconne. L’ABC permettra de reconnaître ce patrimoine et d’en développer sa connaissance pour mieux le préserver et préserver les zones à enjeux.

L’équipe communale souhaite donner un cadre cohérent aux actions engagées depuis son début de mandat pour la nature au travers de sa « politique concertée pour l’environnement et la biodiversité à Mondonville », l’ABC permettant de structurer et fédérer notre stratégie sur la biodiversité, vis-à-vis des politiques publiques de la ville, en y associant la population dans sa mise en œuvre.

L’ABC de Mondonville constituera un outil d’information et d’aide à la décision pour les élus de la commune, mais aussi à plus large échelle, grâce au partage et à l’intégration de ses résultats dans les documents d’urbanisme (PLUiH Toulouse Métropole, Charte de l’urbanisme et de la qualité de vie créée en 2022 par la municipalité).

La commune s'appuiera sur l'ABC pour mettre en œuvre une gestion différenciée des espaces communaux, documentée dans une charte « Engagé pour le végétal ». Il s’agit d’intégrer les enjeux de la biodiversité et des espèces locales dans tous les projets d'aménagement urbain, et ceci au moyen de formations et de sensibilisations pour les élus et les agents, ainsi que de l’accompagnement et du conseil des spécialistes partenaires du projet. Il s’agit également dès maintenant de profiter de notre démarche ABC pour « penser végétal » dans les projets. Nous nous appuierons également sur les solutions proposées par l’UICN, fondées sur la Nature, en particulier pour la lutte contre les changements climatiques et la gestion des risques naturels.

Inventaires scientifiques, cartographies, conférences sur la biodiversité et la TVBN, sorties de reconnaissance de la faune et de la flore, évènements (fête de la nature), animations culturelles (cinéma, lecture pour les enfants, concours photos), ateliers participatifs (plantations, création de nids, land art, panneaux pédagogiques sur les espèces), vont amplifier la prise de conscience et faciliter le passage à l'acte des parties prenantes, notamment des habitants.

Le projet se veut transversal et s’attachera à mettre en place une démarche participative, son ambition étant de faire progressivement de la biodiversité l’affaire de tous : citoyens, élus, associations, écoles, agents, acteurs économiques, en les associant aux diverses actions.

« Jamais deux sans trois ! » Preuve de sa ténacité, la commune de Montagnac a souhaité pour la troisième fois répondre à l’Appel à Projet d’Atlas de la Biodiversité Communale et cette fois-ci en proposant sa candidature accompagnée d’une autre commune : Saint-Pons-de-Mauchiens. Les communes de Montagnac et de Saint-Pons-de-Mauchiens, nichées au coeur du département héraultais entre vignes et cours d’eau, sont particulièrement attachées à la préservation de l’environnement et à la conservation des espèces faunistiques et floristiques de leur territoire (Natura 2000, ZNIEFF, …).

Ces deux communes partagent des enjeux communs dont notamment la présence d’une espèce de faucon : le faucon crécerellette, qui depuis quelques années est en train d’étendre sa zone de nidification jusque sur les toitures des communes.

Dans ce cadre, elles ont décidé de porter un projet commun d’Atlas de la Biodiversité Communale sur deux ans nommé « ABC des Faucons » en référence à cette espèce emblématique de leur territoire. Cependant, bien d’autres taxons seront inventoriés en mettant particulièrement l’accent sur la faune nocturne et les espèces non indigènes.

Force de conviction, la commune de Montagnac s’est vu attribuée récemment la labellisation « Territoires Engagés pour la Nature » (TEN). La commune de Saint-Pons-de-Mauchiens proposera également prochainement sa candidature pour devenir à son tour TEN.

Les communes s’associent au réseau associatif du CPIE Bassin de Thau, qui l’accompagnera. Un état des lieux des données existantes sur la biodiversité du territoire servira de socle pour la construction d’un programme d’actions visant à mobiliser les citoyens dans un projet partagé. La mise en oeuvre d’inventaires professionnels et participatifs permettra de mobiliser les citoyens et de sensibiliser aux sciences participatives. Ces inventaires seront notamment réalisés sur des oiseaux tel que le faucon crécerellette, sur des espèces de la faune nocturne (notamment chiroptères) mais aussi sur la biodiversité ordinaire. De plus, une attention particulière sera portée aux Espèces Exotiques Envahissantes (EEE). Une communication sur cet Atlas de la Biodiversité Communale sera menée. Des temps de sensibilisation pour le grand public et pour les scolaires seront proposés. Finalement, un suivi et une évaluation du projet seront mis en place pour estimer le degré de mobilisation des acteurs locaux, pour étudier les données obtenues et pour améliorer l’intégration de la biodiversité dans les politiques locales.

                 La commune de Montastruc la Conseillère s'engage fermement à la réalisation d'un ABC en mettant les moyens tant humains que matériels. Le maire Jean Baptiste Capel, l'ensemble du Conseil Municipal et la commission ENVIRONNEMENT souhaitent cet inventaire de la faune et de la flore présents sur le territoire de la commune afin d'apporter le meilleur éclairage possible pour la préservation de notre biodiversité.

• Pour inscrire dans le PLU en cours de révision les zones à développer et à protéger …
• Pour sensibiliser nos concitoyens de tout âge au respect et à la protection de notre biodiversité...
   
   L'ABC est la base indispensable afin de préserver notre biodiversité communale  et le meilleur moyen de léguer ce patrimoine naturel  aux générations futures.

Située entre les garrigues et les étangs littoraux, Montpellier Méditerranée Métropole (3M) accueille une population de près de 500 000 habitants répartie sur 31 communes. Le territoire s’inscrit au sein du bassin méditerranéen, considéré comme l’un des « 36 hotspots mondiaux de biodiversité », et abrite ainsi une biodiversité particulièrement riche. Territoire attractif, la Métropole connaît un dynamisme démographique soutenu. Ce contexte a particulièrement modifié l’aménagement du territoire et a engendré des pressions importantes sur le patrimoine naturel. 
La collectivité s’est engagée depuis de nombreuses années dans l’intégration des enjeux écologiques au sein de ses politiques publiques et projets au travers notamment de sa stratégie Biodiversité et de son Plan Climat Air Energie Territorial solidaire (PCAETs). 
L’un des volets inscrit dans ces deux documents cadres porte sur l’émergence d’un atlas de biodiversité métropolitain. L’ambition est d’améliorer et promouvoir la connaissance naturaliste sur le territoire en impliquant l’ensemble des acteurs, notamment grâce aux sciences participatives. 

Les objectifs de cet atlas sont les suivants :

• Caractériser la trame verte et turquoise en contexte urbain : L’objectif est de préciser à l’échelle de la parcelle les trames vertes et turquoises en prenant en compte le domaine privé. En plus d’un travail d’experts basé sur l’automatisation de l’analyse d’images satellitaires, une campagne de sciences participatives viendra alimenter les données naturalistes disponibles. Des entretiens semi-directifs avec les communes ajouteront une vision qualitative à la perception des continuités écologiques.
• Alimenter les travaux en faveur de la définition de la trame noire : Dans la continuité d’un travail réalisé avec l’INRAE sur le conflit entre éclairage public et biodiversité, des inventaires naturalistes sur les chiroptères, les orthoptères et les rapaces nocturnes seront réalisés sur un point de conflit par commune. Les résultats obtenus pourront être comparés par sites ayant des caractéristiques semblables afin d’identifier les pratiques de gestion les plus favorables.
• Améliorer les connaissances en contexte agricole pour mieux prendre en compte les enjeux dans la planification à moyen et long termes : cet objectif répond aux enjeux identifiés sur la plaine ouest agricole et la zone agro-naturelle à l’est. Les actions menées viseront à apporter de la transversalité dans les projets en cours et à améliorer la prise en compte des espèces cibles : Outarde canepetière (Tetrax tetrax), Pie grièche méridionale (Lanius meridionalis) et Arcyptère languedocienne (Arcyptera brevipennis), afin de proposer des actions de préservation.

Outre l’utilisation des sciences participatives, une campagne de sensibilisation du grand public à la biodiversité en ville sera organisée autour de journées thématiques.
L’ensemble de ce projet mené sur 3 ans viendra consolider la Stratégie Biodiversité de la Métropole. Les données et zonages produits seront intégrés à moyen terme dans les documents de planification et serviront de socle dans les prises de décision de l’implantation des projets métropolitain. 

Nîmes Métropole s’engage depuis de nombreuses années en faveur de la préservation de l’environnement et en particulier de la biodiversité : 3 chartes paysagères élaborées, rôle opérateur local Natura 2000, pilotage d’un PAEC ou encore création d’un guichet unique biodiversité en témoignent. La très grande biodiversité du territoire de Nîmes Métropole est un élément majeur de la qualité du cadre de vie qu’il offre, et donc de son attractivité. Mais il faut aujourd’hui, face aux enjeux, mobiliser davantage pour agir plus et mieux.

Nîmes Métropole souhaite pour cela développer encore et mutualiser l’ensemble de ses connaissances et compétences avec celles des acteurs concernés : associations, entreprises, agriculteurs et grand public notamment.

Les objectifs, grâce au soutien de l’Agence Française pour la Biodiversité, peuvent être ambitieux : disposer d’une connaissance complète et partagée des enjeux sur la biodiversité locale, fédérer et mobiliser l’ensemble du réseau d’acteurs et le grand public par de la coconstruction de l’atlas et de la sensibilisation, puis à travers la planification d’actions coordonnées, agir concrètement et sur le long terme en faveur de la biodiversité.