Atlas de la Biodiversité Communale
La ville de Saint-Avertin entreprend des démarches en faveur de l’environnement depuis plusieurs années. Elle souhaite limiter l’étalement urbain, et préserver ses espaces naturels et espaces verts. Territoire traversé par le corridor constitué par le Cher, la commune est attentive au développement de pratiques culturales plus respectueuse de la santé de ses administrés et de son environnement naturel. Elle travaille également à un traitement naturel de ses propres espaces communaux, et souhaite sensibiliser les habitants sur la diversité de la faune et de flore du territoire. Cependant ces démarches de progrès ne peuvent être poursuivies sans une connaissance fine et complète des composantes de la biodiversité de son territoire (habitats, faune, flore). C’est pourquoi, avec le soutien de Tours Métropole Val de Loire qui financera le projet, elle souhaite voir réalisé un Atlas Communal de la Biodiversité de son territoire
La commune de Saint-Chamas est ouverte sur l’étang de Berre et couvre un large éventail de milieux fragiles où la biodiversité n’est repérée que partiellement. Inscrite pour être reconnue comme Territoire Engagé pour la Nature, la municipalité souhaite saisir l’opportunité d’un Atlas de la Biodiversité Communale pour compléter sa démarche transversale de transition écologique dont l’enjeu de territoire est de devenir réservoir et laboratoire de la Biodiversité.
L'ABC se déroule de l'été 2021 à l'été 2023, avec le partenariat technique du CEN PACA et la LPO PACA.
La commune de Saint Didier de Formans est une commune rurale de 2059 habitants. Elle est située au sud du département de l'Ain, dans le Val de Saône et appartient à la Communauté de Communes Dombes Saône Vallée. La commune est traversée d'est en ouest par la rivière du Formans.
En 2020, l'équipe municipale de Saint-Didier-de-Formans a souhaité continuer à oeuvrer pour les problématiques environnementales dans la continuité du mandat précédent. Pour cela, un adjoint à l'environnement a été élu et une commission environnement a été créée associant plus de vingt-trois personnes dont seize non élues. Leur but est de travailler ensemble sur cinq thématiques : Patrimoine naturel-biodiversité, Air-Déplacement-Energie, Gestion des déchets, Ressources en eau et adaptation aux changements climatiques, Manifestations.
L'engagement de la commune dans une démarche d'Atlas de la Biodiversité Communale s'inscrit donc dans ce cadre, et dans le projet de mandature.
Pour atteindre cet objectif, la commune sera accompagnée de FNE Ain (France Nature Environnement Ain) et de la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) sur les aspects techniques de la démarche.
L'ABC à Saint-Didier-de-Formans se focalisera sur les trois volets suivants :
- amélioration des connaissances de la biodiversité, des trames écologiques et des milieux naturels du territoire communal
- mobilisation de toutes les parties prenantes (habitants, écoliers, professionnels, élus, etc...), créer une dynamique locale autour des enjeux de la biodiversité
- mise en oeuvre d'actions concrètes en faveur de la biodiversité.
Saint Etienne Métropole est engagée depuis 2011 dans la conduite d’une politique volontariste en faveur de la Trame verte et bleue par le biais d’une contractualisation avec la Région Auvergne Rhône-Alpes via les « Contrats Vert et Bleu ». La Métropole joue son rôle de tête de réseaux en animant un programme ambitieux qui réunit de nombreux acteurs mobilisés sur notre territoire autour des enjeux de restauration et de préservation des continuités écologiques, et nous comptons désormais nous positionner de la même manière sur les enjeux de biodiversité de notre territoire.
En répondant à l’appel à projet ABCI, nous souhaitons harmoniser les connaissances déjà produites et cibler les prospections à poursuivre sur les taxons et habitats à enjeux qu’ils soient dans les secteurs contraints sous pression et/ ou dans les réservoirs de biodiversité.
Le parti pris est de le faire en synergie avec tous les opérateurs du territoire pour qu’ils intègrent au mieux les exigences environnementales mais aussi d’adaptation au changement climatique dans les projets d’aménagement et la gestion du quotidien. Il s’agira notamment de créer les conditions de réalisation d’une charte de Biodiversité territoriale d’engagements concrets des acteurs privés et publics. Ces questions sont au coeur des compétences de la Métropole en terme de développement des territoires, d’enjeux de renouvellement urbain et d’attractivité de nos espaces publics. La démarche d’élaboration du futur Plan Local d’Urbanisme Intercommunal en cours viendra s’enrichir de ces connaissances pour les traduire de manière concrète. De plus, Saint-Etienne Métropole a engagé un plan de formation pour intégrer la biodiversité et la TVB comme outil de la qualité territoriale dans l’ensemble de nos politiques publiques. Ce dispositif sera conduit sur les deux années à venir en mobilisant à la fois les agents et les nouveaux élus de la Métropole, des communes membres et des partenaires aménageurs comme l’EPASE. A ce titre, Saint-Etienne Métropole est lauréat du dispositif « Territoire Engagé pour la Nature (TEN) » permettant de bénéficier d’une ingénierie écologique et d’évaluer la manière dont la biodiversité est prise en compte dans les projets métropolitains. En ce sens, la gouvernance mise en place et la construction d’outils dédiés permettront de faire avancer l’intégration du vivant au coeur des décisions publiques. Par ailleurs, nous veillerons donc tout particulièrement à sensibiliser le grand public à la richesse de la biodiversité en déployant des dispositifs innovants, avec pour objectif d’obtenir l’implication quotidienne des habitants et des acteurs socio-économiques pour une meilleure acceptation des changements que l’action publique devra opérer pour répondre au défi climatique mais aussi pour les rendre contributeurs/acteurs dans leurs métiers.
Saint-Etienne Métropole souhaite « Placer le vivant au coeur des compétences et projets métropolitains. Elle entend également mobiliser les acteurs de son territoire dans cette même dynamique».
La démarche d'Atlas de la Biodiversité Communale, menée en 2018 et 2019 en lien avec le Parc national des Ecrins, a permis à la commune de Saint-Jean-Saint-Nicolas de compléter les connaissances existantes sur son territoire, et notamment celles collectées et archivées depuis plus de 45 ans par les agents du Parc national des Écrins et ses partenaires. La commune a choisi d’approfondir ces connaissances naturalistes autour de groupes moins connus : les mollusques, les chauves-souris, les orthoptères et les papillons de nuit.
Bocage montagnard, rivière Drac, hêtraies, sapinières, mélézins, pelouses d’alpage, zones rocheuses… le paysage diversifié, les versants opposés et les variations importantes d’altitude sont favorables à l’installation d’une diversité importante d’espèces animales et végétales : au total, 2050 espèces sont présentes sur la commune. L'atlas a permis d'inventorier 19 nouvelles espèces dont 2 nouvelles sur le territoire du parc des Ecrins et de mieux identifier la fonctionnalité des habitats et des corridors écologiques.
Engagée dans une dynamique globale de lutte contre le réchauffement climatique et consciente des enjeux de préservation de ses richesses naturelles, Saint-Jeannet, commune du moyen-pays des Alpes-Maritimes, réalise un inventaire communal de ses espèces (faune, flore).
Véritable balcon sur la mer, Saint-Jeannet est prisée par les touristes pour son patrimoine naturel et culturel, qu’il importe de préserver et de transmettre aux générations futures.
En répondant à l’appel à projet « Atlas de la Biodiversité Communale » de 2022 financé par l’OFB et réalisé en partenariat avec le Conservatoire d’espaces naturels de Provence-Alpes-Côte d’Azur, cet inventaire permettra à court terme, une connaissance plus accrue de ses milieux naturels. A long terme le diagnostic sera intégré dans le cadre de la politique d’aménagement du territoire et de sa gestion globale du territoire.
Pour cela les objectifs de l’ABC ont été définis :
- Scientifiques : identifier des corridors écologiques, les milieux et les taxons qui feront l’objet de préservation en lien avec les communes limitrophes ;
- Opérationnels : traduire et intégrer les résultats de l’inventaire dans les politiques de développement et de préservation du patrimoine naturel ;
- Sensibilisation et implication citoyenne : sensibiliser et impliquer les acteurs du territoire (élus, habitants, association) : organisation de visites guidées, d’ateliers grand public et scolaires et de manifestations pour faire le lien entre culture et biodiversité ;
- Formation de partenariat : permettre une mutualisation des actions, avec des organismes techniques et scientifiques telles que le CEN PACA, le SMIAGE, la LPO et avec des communes limitrophes.
Cet projet d'ABC, prévue de l'été 2022 à l'automne 2024, s’intègre dans une implication globale de la commune en faveur de la biodiversité, notamment avec le renouvellement de sa candidature au programme Territoire Engagé Nature (TEN). Ces éléments d’expertises appuient, soutiennent et valorisent les richesses taxonomiques de Saint-Jeannet.
L'équipe municipale a été élue sur un programme de transition écologique avec pour ambition de devenir un Territoire Engagé pour la Nature.
Dans ce but, il est nécessaire de disposer d'un Atlas de la Biodiversité Communale qui valorisera les données existantes et complétera notre connaissance sur les invertébrés, enjeu majeur de la biodiversité du territoire. Les résultats et analyses des enjeux seront synthétisés et portés à la connaissance de tous, sur la faune, la flore et les habitats. Un plan d'actions sera décliné (hors appel à projet).
Pour ce projet, nous souhaitons impliquer l'ensemble des services de la commune (150 agents), les 29 élus, les 400 entreprises, les dizaines de propriétaires forestiers privés, les 5600 habitants (des jeunes aux séniors) par des formations et des actions de sensibilisation, en proposant des inventaires participatifs sur la faune et la flore, au moins une aire éducative terrestre...
Favoriser et renforcer la biodiversité sera le fil conducteur qui sera mené de façon concertée et participative pour prendre en compte la biodiversité en amont des décisions politiques, impliquer les services et agents et mobiliser la population à mieux connaître et améliorer nos gestes et pratiques de la vie quotidienne en faveur de la nature.
Au carrefour de 4 départements, Saint-Maurice l’Exil est une commune qui, sur une étendue de 12.82 km2, résume tous les enjeux de l’Isère rhodanienne : présence d’axes structurants majeurs (Rhône et contre canal, Voie ferrée, et plus loin RN7 et A7), d’industries (centrale nucléaire St Alban). Et entre les deux, se situent une succession de milieux variés : un plateau en arboriculture constituant zone agricole stratégique, des côteaux boisés, un plateau urbanisé et une plaine alluviale avec arboriculture et culture céréalière et oléagineuse. Y court un ancien bras du Rhône et un étang de 7 ha.
De solides connaissances naturalistes ont été réalisées sur ce territoire, acquises par les prestataires qui participeront à cet ABC, mais certains groupes taxonomiques et sites sont encore peu connus.
Il aujourd’hui urgent et nécessaire de renforcer ces connaissances pour une meilleure prise en compte de la biodiversité dans l’utilisation actuelle et projetée des milieux sur Saint Maurice l’Exil, compte tenu des pressions foncières qui pourraient se faire sentir par les villes voisines (Lyon, Valence) en termes de densification d’habitat ou de compensation.
Les temps de sensibilisation, d’animation et de communication autour de la biodiversité dans l’ABC visent une appropriation par les décideurs (notamment les élus) et les habitants du territoire.
A proximité immédiate du Pilat, de la vallée de la chimie, ce territoire au carrefour de tous les enjeux mais toujours riche en biodiversité (Castor d’Europe, …) mérite qu’on s’y attarde afin de mieux le connaître pour mieux le protéger.
Le projet d'Atlas de la Biodiversité Communale de la commune de Saint Paul de Vence, financé par l’OFB, sera réalisé de l'été 2021 à l'été 2023, en partenariat avec le Conservatoire des Espaces Naturels de Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Il permettra, à court terme, une connaissance plus accrue de ses milieux naturels. A long terme le diagnostic sera intégré dans le cadre de la politique d’aménagement du territoire et dans la gestion globale du territoire de la commune.
Lauréat de l'AAP 2023
Parmi les communes de l’Indre, la commune de St Plantaire dispose d’un patrimoine naturel extrêmement varié, lié à la géographie accidentée de son territoire façonné par le lit de la Creuse. Les élus de la Commune souhaitent mieux connaître ce patrimoine et la biodiversité qu’il accueille, afin de mieux le préserver et de le faire connaître, tant aux habitants du territoire qu’aux touristes venus découvrir les paysages du Val de Creuse. Pour ce faire, la commune souhaite conduire un Atlas de Biodiversité Communale. Les élus souhaitent ainsi disposer d’un diagnostic cartographié et documenté, de références sur les espèces présentes, et de préconisations de gestion adaptées aux enjeux du territoire. Cette démarche intervient à un moment clé du développement du territoire, marqué à la fois par l’essor du tourisme de nature, le maintien d’une agriculture d’élevage, et le développement du bois-énergie, autant de thématiques pour lesquelles la prise en compte de la biodiversité est un enjeu clé.
Saint-Sauveur-sur-Tinée a réalisé un Atlas de la biodiversité communale en faisant l’inventaire des espèces animales et végétales présentes sur son territoire. Cette opération, financée par l’Office Français de la Biodiversité et portée par le Parc national du Mercantour, s’est déroulée de 2019 à 2020 et a permis de prendre la mesure de la très grande richesse écologique de ce territoire.
Les résultats
Ce ne sont pas moins de 1 595 espèces animales qui ont été recensées sur la commune, dont 43 mammifères, 116 oiseaux, 11 reptiles, 6 amphibiens, 3 poissons et 1 416 invertébrés (principalement des insectes).
Nous pouvons citer, parmi les espèces les plus emblématiques, le Lagopède alpin ou la Genette. De nombreuses espèces remarquables peuvent être observées telles que la Chouette de Tengmalm, habitant les vieilles forêts, ou le Spélerpès de Strinati, une petite salamandre endémique. Du côté des invertébrés, la présence de la Vanesse des pariétaires et le Morio, des espèces de papillons fortement menacées, mérite d’être soulignée.
La flore est très diversifiée avec 1 224 espèces présentes sur le territoire communal. Tous les milieux représentés sur la commune hébergent des espèces patrimoniales qu’il faut préserver comme le Cirse d’Allioni ou Cirse des montagnes, présent dans les aulnaies vertes et protégé en France. D’autres espèces sont endémiques, comme la Gentiane de Ligurie, la Violette d’Argentera, observable dans la haute montagne Corse et le Mercantour, ou encore la Joubarbe d’Allioni.
Ce qu'il faut retenir
Saint-Sauveur-sur-Tinée présente plusieurs grands atouts en terme de biodiversité. Même si les milieux ouverts, souvent riches en espèces, y sont devenus rares du fait de l’abandon de pratiques agricoles et pastorales, les forts gradients altitudinaux, la variété des influences climatiques, la localisation biogéographique et la préservation naturelle de part un relief très accentué participent au maintien d’une grande richesse biologique.
Le vallon de Mollières et les versants qui le dominent présentent des qualités d’accueil certaines pour de nombreuses espèces, parfois endémiques. Cependant, la biodiversité trouve partout sa place sur la commune. Les boisements, représentant 70% de la surface du territoire, présentent un potentiel très élevé qui doit être pris en compte, préservé et valorisé. Il ne faut pas non plus sous-estimer les enjeux liés aux zones urbanisées, que ce soit pour la préservation d’espèces et de leur diversité (Vanesse des pariétaires, hirondelles, chauves-souris) ou pour le déplacement de nombreuses autres.
La prise en compte de ces enjeux est tout à fait compatible avec la vie économique et sociale du territoire. L’utilisation des connaissances acquises et leur approfondissement (recensement des gîtes de chauve-souris et des nids d’hirondelles, localisation des arbres remarquables par exemple), la valorisation des connaissances, leur prise en compte dans les futurs projets d’aménagement sont des pistes importantes pour la préservation d’un patrimoine à la fois remarquable et propice à l’accroissement.
La commune de Saint Simon (15) souhaite réaliser un atlas de la biodiversité communale afin de mieux connaître la biodiversité présente sur son territoire et intégrer cet enjeu dans ses projets à venir et dans la gestion de ses espaces verts et naturels.
Elle souhaite également faire partager et partager cet enjeu avec les habitants, associations et autres acteurs de la commune pour faire émerger une dynamique commune visant à connaître, préserver voire améliorer et valoriser cette biodiversité dans la vie quotidienne et les projets des saints simoniens.
Pour ce faire elle désire faire appel au Centre Permanent d'Initiative pour l'environnement de Haute Auvergne pour conduire et animer l'atlas sur la commune ainsi qu'à 2 autres structures naturalistes (LPO et ALTER ECO). Le projet, sur deux ans, comprend un volet connaissance avec inventaires et rendus cartographiques, un volet animations, sciences participatives et communication tourné au maximum vers le public et un volet bilan et perspectives en lien avec la démarche Territoire Engagé pour la Nature pour poursuivre les démarches en faveur de la biodiversité.
La collaboration entre le Conservatoire d'Espaces Naturels (CEN) PACA et la commune de Saint Vincent sur Jabron initié en 2011 a débouché sur la réalisation d'un Atlas de la Biodiversité Communale en 2018. Cette démarche a été l’occasion de compléter la connaissance là où elle manquait et de la compiler dans un ouvrage à destination de tous pour donner un aperçu du patrimoine naturel de Saint-Vincent-sur-Jabron.
En ce qui concerne la flore, 842 taxons de plantes vasculaires et 19 taxons de mousses sont recensés sur la commune, 680 pour la faune. L'atlas a permis d'augmenter les connaissances de 13 % en nombre d'espèces pour les plantes vasculaires et de 14 % pour la faune et de décrire la biodiversité liée aux différents habitats présents sur la commune (lieux urbanisés, murets en pierres sèches non maçonnés, zones agricoles, cours d'eau et zones humides, forêts, milieux rocheux, landes, garrigues et pelouses d'altitude).
Il faut noter que le grand nombre de gros arbres à cavités fait de Saint-Vincent-sur-Jabron un territoire majeur pour la biodiversité liée ce type d'habitats en Région Provence Alpes Côte d’Azur.
