ABC de Caux Seine agglo

D’une superficie totale de 575 km², la communauté d’agglomération Caux Seine agglo regroupe à l’heure actuelle 50 communes se répartissant 78 000 habitants. Localisé sur les bords des boucles de la Seine entre les deux pôles urbains du Havre et de Rouen, ce territoire principalement rural se décompose en différentes unités paysagères :

• Un plateau légèrement ondulé
• Des vallées alluviales
• Des espaces boisés
• Des falaises et coteaux

Caux Seine agglo offre une mosaïque d’habitats (humides, boisés, calcicoles, silicicoles) ce qui lui confère des statuts de protections ou de gestions environnementales : des protections réglementaires (Réserve naturelle Nationale, Arrêté de Protection de Biotope, Réserves Biologiques Forestières), des espaces de gestion (Natura 2000, Parc Naturel Régional, Espace Naturel Sensible) et des zonages d’inventaires (ZNIEFF de Type I et II).

La communauté d’agglomération porte une ambition affirmée en faveur du développement durable depuis sa création. En 2018, la collectivité a mis en place une nouvelle direction de la Transition Ecologique et de l’innovation Territoriale (TEIT) et quelques autres dispositifs complémentaires. Outre son ambition en faveur de la lutte contre le changement climatique et la protection de l’atmosphère, l’Agglomération s’est engagée dans une démarche de protection et de valorisation de son patrimoine naturel, ce qui lui a valu d’être reconnue « Territoire Engagée pour la Nature » (TEN) en 2019. Ainsi, d’autres projets ou actions opérationnelles ont vu le jour ou sont en projets pour opérer ou conforter la transition sur le territoire (unités de production d’énergies renouvelables, mobilité douce, développement de l’économie circulaire, la mise en place de bonnes pratiques de gestion).

Dans le prolongement de ses actions et pour acquérir de la connaissance et mieux la traduire dans ses politiques locales, la communauté d'agglomération a souhaité mettre en place un atlas de la biodiversité communale. Ce travail permettra à l'avenir d'étendre ses engagements et inciter d'autres communes du territoire à s'investir de la sorte. Ce dispositif viendra par la même occasion sensibiliser et impliquer un maximum d’usagers autour de cette démarche.

La disparité des connaissances naturalistes et le besoin d'améliorer la fonctionnalité et la continuité de certains secteurs a poussé l'Agglomération à sélectionner 16 communes qui feront l'objet d'inventaires : Mirville, Nointot, Lanquetot, Bolbec, St-Jean-de-la-Neuville, St-Eustache-la-Forêt, Mélamare, St-Antoine-la-Forêt, Gruchet-le-Valasse, St-Nicolas-de-la-Taille, Lillebonne, la Frénaye, Tancarville, St-Jean-de-Folleville, Petitville et Port-Jérôme-sur-Seine. L’investigation portera sur différents groupes taxonomiques :

• La flore
• Les amphibiens et reptiles
• Les oiseaux
• Les mammifères (chauve-souris)
• Les insectes (notamment : coccinelles, lépidoptères et espèces saproxyliques)