Atlas de la Biodiversité Communale
Réalisé en partenariat avec Eure-et-Loir Nature et avec un financement régional
IBC réalisé avec Loiret Nature Environnement (LNE) sur financement régional
Réalisé en partenariat avec le comité départemental de protection de la nature et de l'environnement du Loir et Cher, et avec un financement régional
IBC réalisé avec Sologne Nature Environnement et financement régional
IBC réalisé avec Perche Nature sur financement régional (CRST)
Réalisé en partenariat avec Perche Nature et avec un financement régional
IBC réalisé avec Nature 18 sur financement régional (CRST)
Réalisé en partenariat avec le Comité départemental de protection de la nature et de l'environnement (CDPNE) du Cher avec un financement régional
Réalisé en partenariat avec Eure et Loir Nature sur crédits CRST Région Centre Val de Loire
IBC réalisé en partenariat avec l'Association SEPANT, Société d'Etudes, de Protection et d'Aménagement de la Nature en Touraine et la LPO Touraine avec l'aide d'un financement régional (CRST)
IBC réalisé en partenariat avec Indre Nature avec financements régionaux
Réalisé en partenariat avec Nature 18 et avec un financement régional
IBIntercommunal réalisé par Orléans Métropôle sur 3 communes avec prestataire Loiret Nature Environnement
En moyenne montagne vosgienne, la qualité de la biodiversité – c’est-à-dire des milieux naturels comme des espèces qui les habitent - est une préoccupation montante face, à la fois, aux effets du changement global, à la crise récente du scolyte qui a décimé les plantations de résineux, à l’urbanisation et aux pressions touristiques mais, plus généralement, face aux pressions multiples qui affectent la biodiversité nationale et mondiale et font émerger le spectre d’une « Sixième extinction ».
La commune de LE THOLY, avec ses 1 584 habitants, a un caractère rural prononcé et une activité touristique importante toutes saisons. La forêt couvre la moitié de la superficie communale et les prairies, de toute nature, un cinquième. Ce territoire, à la frontière du Parc naturel régional des Hautes-Vosges dispose déjà d’une biodiversité remarquable comme l’atteste la présence d’aires protégées de différentes natures. Outre le fait que des activités majeures de la commune dépendent des ressources naturelles (bois, prairies…), la municipalité est maintenant bien consciente que le critère « biodiversité » doit peser sur les choix d’aménagement et de développement locaux.
Par un partenariat avec le Conservatoire d’Espaces Naturels de Lorraine et d’autres institutions et associations régionales, LE THOLY s’est donnée pour objectifs de mieux connaître et faire connaître la biodiversité communale, d’évaluer les risques auxquels elle est soumise, d’engager un programme d’actions en faveur de la biodiversité en mobilisant les citoyens comme les spécialistes.
Dans la première année des études, le CEN, par son bureau de Gérardmer, établira une cartographie des milieux naturels et évaluera leur état ainsi que celui des espèces remarquables de la flore et de la faune qui y sont attachées. Les espèces et les milieux qui constituent des enjeux de gestion seront déterminés conjointement par le CEN et la commission environnement de la commune, maître d’œuvre.
En seconde année, des approfondissements des connaissances seront menés sur le terrain en maximisant la participation des habitants et des scolaires, déjà bien motivés et impliqués dans des actions en faveur de l’environnement : carrés pour la biodiversité, marché bio, bacs potagers, parmi d’autres réalisations de cette commission.
Toujours en concertation avec les élus et les habitants, afin de mieux en garantir l’appropriation, un plan d’actions sera défini, pour être mis en œuvre dans les mois et années suivant la réalisation de l’ABC.
Les données issues de l’ABC seront mises à jour en partenariat entre la commune et le CEN. Ces données seront utilisables à chaque fois que la municipalité aura à délibérer sur des projets susceptibles d’affecter la biodiversité, les milieux naturels et les paysages de la commune.
Le Parc naturel régional du Golfe du Morbihan a souhaité se saisir de l’opportunité de l’AAP ABC 2021 porté par l’OFB pour poursuivre le déploiement de la réalisation d’Atlas de la Biodiversité Communale sur son territoire. Après la commune de Plougoumelen en 2016-2018, les communes de Ambon, Elven, Lauzach, Meucon, Plescop, Ploeren, Pluneret, Saint-Avé, Sainte-Anne-d’Auray, Sulniac, Surzur et Vannes en 2018-2020, les 15 communes d’Arradon, Arzon, Auray, Brech, Damgan, Le Bono, Le Tour-du-Parc, Locmariaquer, Saint-Armel, Saint-Nolff, Saint-Gildas-de-Rhuys, Saint-Philibert, Sarzeau, Séné et Theix-Noyalo engagées en 2021-2023 ; c’est au tour de 5 nouvelles communes de souhaiter s’engager en démarche d’ABC : Berric, Crac’h, l’île d’Arz, Larmor-Baden et La Trinité-Surzur.
Ce projet doit notamment permettre d’harmoniser la connaissance sur le territoire et de compléter l’engagement du territoire dans la préservation de la biodiversité en dotant progressivement chaque commune d’un plan d’actions en faveur de la biodiversité. Ainsi, grâce à ce troisième projet, 31 communes du Parc sur 35* seront dotées d’un plan d’action, soit 88 % du territoire du Parc.
* à ce jour, il y a 33 communes classées en Parc et deux communes en cours de démarche de classement.
Plus globalement il s’agit de permettre aux communes d’acquérir une information naturaliste suffisamment complète et synthétique, afin de faciliter l’intégration des enjeux de la biodiversité du territoire dans les actions et stratégies qu’elles portent. Cela doit contribuer à la compréhension et l’appropriation des enjeux de la biodiversité propres au territoire par les élus, les équipes techniques des collectivités ou des structures intercommunales, les acteurs locaux (agriculteurs, forestiers, entreprises, associations, etc.) et les habitants. Le projet proposé doit permettre d’impliquer les acteurs locaux afin d’améliorer la gestion des espaces naturels.
Ces Atlas de la Biodiversité Communale ont donc pour ambition, au sein des communes et du Parc, de créer une dynamique :
- de mobilisation, d’acquisition et de partage des connaissances,
- d’appropriation forte des enjeux par les élus, les acteurs locaux et les habitants,
- d’intégration de la biodiversité dans les actes et décisions communales, dans les comportements individuels, dans la relation Homme-Nature.