ABC de la Communauté de communes Côte d'Emeraude

Préserver et favoriser l’expression de la biodiversité ordinaire et patrimoniale : tel est l’objectif fixé par la communauté de communes Côte d’Emeraude et ses communes.
D’une part, une diversité géographique favorable à son expression. D’autre part, une attractivité du territoire dont les effets peuvent constituer une menace pour la biodiversité. L’exemple de la commune de Saint-Lunaire, élue meilleure petite ville pour la biodiversité en 2019, montre qu’intégrer au quotidien la biodiversité au sein des politiques publiques et possible. Si la communauté de communes a, dès sa création, décidé de prendre la compétence environnement en s’inscrivant par exemple dans un partenariat de gestion d’espaces naturels sensibles avec le Conservatoire du littoral, c’est l’arrivée des nouveaux élus suite aux élections de 2020 qui place la biodiversité ordinaire comme enjeu prioritaire du territoire. L’appel à projet de l’Office Français de la Biodiversité est apparu comme une étape logique mais nécessaire à un moment où la commission environnement désignait l’enjeu « biodiversité » comme l’une des trois priorités à horizon 2030.
Ce projet d’atlas de biodiversité se veut pluriel en s’adressant à tous les taxons, tout le territoire, tout le monde. Il s’appuie sur les forces présentes localement : les communes, les associations naturalistes, les organismes de pédagogie de l’environnement, les structures de recherche scientifique... Le citoyen sera au cœur de sa construction par le biais de la science participative (formations, inventaires participatifs, avis de recherche, portail cartographique interactif…). La biodiversité doit être l’affaire de tous, et non uniquement une affaire de spécialiste. La sensibilisation de tous est primordiale. La biodiversité doit venir à la rencontre des citoyens. Aussi, elle sera intégrée dans des projets artistiques (théâtre d’improvisation, écriture d’un conte illustré…) et sociologiques (recueil de mémoires d’anciens…). De même, la CCCE s’adressera à tous en participant à des événements locaux festifs.
A partir des inventaires et de la synthèse des enjeux biodiversité du territoire, la communauté de communes et ses communes prévoient la construction du PROramme BIOdiversité Territorial d’Interêt Commun, le ProBioTIC. Cet outil permettra d’identifier les actions de préservation de la biodiversité et les dispositions visant à intégrer la biodiversité dans l’ensemble des stratégies territoriales. A ce titre, le vice-président en charge de l’environnement parle de la communauté de communes comme d’un « laboratoire d’idées et de pratiques de la gestion de l’espace public basé sur l’accompagnement du vivant ».
Fort de son atlas de la biodiversité, des partenariats établis et du mouvement citoyen engagé, la communauté de communes et ses communes disposeront des clés nécessaires pour s’inscrire demain dans le programme « Territoires engagés pour la nature ».